Être exigeant est souvent perçu dans notre société, comme une grande qualité. OUI si cette exigence n’est pas un moyen d’être encore plus dans un besoin de contrôle ! A nouveau, tout est question de dosage. Être exigeant envers soi, peut permettre de chercher à s’améliorer, à évoluer, à découvrir de nouvelles possibilités. Cela peut aussi favoriser la curiosité et donc le partage.
Être exigeant envers soi, c’est tout aussi intéressant si cela nous permet d‘être en accord avec soi. Encore faut-il avoir conscience de nos limites, nos valeurs, nos envies… Et je parle bien de NOS limites, valeurs etc. Il est alors primordial d’identifier ce qui nous appartient vraiment et ce qui vient d’autrui, des apprentissages, des « il faut » de la société ! Malheureusement, surtout dans le niveau professionnel, les exigences sont devenues de plus en plus fortes et totalement incompatibles avec la réalité de l’Humain.
…En bref, être exigeant envers soi dans le respect de
nous-même, est une grande FORCE...
Mais voilà, il y a évidemment des risques à être dans cette exigence si elle est TROP. Le premier risque, est la pression que nous pouvons nous mettre sur le dos, bien entendu en plus de toutes les autres charges du quotidien. Cette pression peut être source de rumination mentale, d’insomnie, de troubles physiques …
Elle s’accompagne aussi souvent d’une forte exigence envers autrui. Que ce soit envers les « autres », nos enfants, nos conjoint(e)s, nos salarié(e)s, nos ami(e)s.
Nous avons du mal à comprendre que les autres ne fassent pas aussi bien que nous, qu’ils ne cherchent même pas à faire de la même façon que nous. S’en suit bien sûr des conflits, un manque de confiance en soi chez l’enfant et parfois, ça peut aller jusqu’à des ruptures relationnelles.
Alors comme l’autre ne fait pas comment j’estime qu’il devrait, je vais le faire à sa place… Et zou, encore plus de tâches à faire, de choses auxquelles penser, de choses à organiser, de pression. Je n’arrive pas à déléguer, à avoir suffisamment confiance en l’autre.
Au niveau émotionnel, nous pouvons imaginer aisément les conséquences ! De l’insatisfaction constante, de la colère envers soi et envers l’autre, de la culpabilité lorsque nous ne parvenons pas à faire autant de tâches que nous le voudrions (impossibles à réaliser pour un être Humain), de la tristesse, puis un mal-être insidieux, un désespoir qui peut conduire à la dépression, au burn out (professionnel ou autre).
Alors à un moment donné, nous pouvons ne plus rien faire, de peur de se décevoir, de « mal faire », de s’en rajouter… Et alors nous n’osons plus rien.
Heureusement qu’enfant nous ne sommes pas ainsi ! Sinon, personne ne marcherait ! Personne ne lirait, personne ne parlerait correctement … Si nous disions à nos enfants : « Ecoutes, tu écris trop mal, laisses tomber ! », l’être Humain n’arriverait à rien ! Alors ARRETONS DE NOUS LE DIRE A NOUS MEME !
Acceptons de « mal faire », de rater, de recommencer, de persévérer.
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